Prenant la parole, la Présidente du Sénat Ivoirien, Kandia Camara, a rappelé que face à une réduction significative de son couvert forestier, passant de 16 millions d’hectares à l’indépendance à environ 3 millions aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a pris des mesures audacieuses. Notamment, la Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (SPREF) initiée avec un ambitieux plan décennal pour restaurer 20% de son patrimoine forestier d’ici 2030.
D’ailleurs, elle a évoqué un investissement massif dans la surveillance forestière, mobilisant plus de 4 milliards de FCFA et plantant 28 millions d’arbres depuis juin 2021.
Par ailleurs, le pays développe des programmes clés, tels que le mécanisme REDD+ et l’initiative « Cacao, ami de la Forêt », a-t-elle indiqué.
Pour sa part, le ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan, a abordé des questions essentielles telles que la gouvernance régionale et mondiale, les investissements intégrés, les mécanismes financiers, le marché du carbone et la coopération scientifique.
Le gouvernement ivoirien a marqué son engagement pour la préservation des écosystèmes et des forêts tropicales, lors du Sommet des trois bassins des écosystèmes, de la biodiversité et des forêts tropicales visant à protéger les précieux trésors naturels que sont l’Amazonie, le bassin du Congo et l’Asie du Sud-Est.
Il est important de rappeler que ces trois bassins représentent 80 % des forêts tropicales à travers le monde et regroupent les deux tiers de la biodiversité terrestre.
Source : CICG